
HONG KONG



HONG KONG
VENDREDI 22 JUIN 2007
Auckland, Nouvelle Zélande,23 h
l’heure raisonnable de l’embarquement est arrivée. Police, douane. Nous
accédons aux salles de départs, bien agencées et très vastes. Point Internet
équipé. Notre avion pour Hong Kong et le dernier à décoller, les passagers ne
cessent d’arriver, un nombre si grand que l’appareil sera sûrement plein à
craquer.
Nous regardons la foule défiler : famille avec de jeunes enfants,
personnes en short, en tongs et casquettes, talons aiguilles. Beaucoup
s’arrêtent pour boire une bière, nombreuses femmes prennent un verre de vin.
Nous sommes les
seuls Français, juste aux deux dernières places à l’arrière de l’appareil.
Onze heures de vol, toute la nuit. Juste avant l’atterrissage : une saucisse
chaude, une omelette et une salade de fruits pour petit déjeuner.
L’humidité chaude pénètre dans la cabine,
28° à l’extérieur. L’aérogare de Hong Kong est d’un moderne fonctionnel,
sans style, des halls à perte de vue, circuit bien fléchés. On suit par des
couloirs, des escaliers mécaniques, descendons pour arriver sur un quai de
métro dans lequel on s’engouffre en foule.
Nos bagages ? Où sont ils ? Va-t-on les récupérer en allant si loin ?
Remontons par des escaliers mécaniques (tous réalisés par la CNIM à la SEYNE
SUR MER en France) pour arriver dans un hall immense, noir de monde.
Une multitude de queues en zig zag guidées : 24 guichets
idem pour passer devant l’immigration.
Une heure de queue pour recevoir un visa, sous l’œil exercé d’un
policier qui remet à sa place la personne essayant de modifier l’ordre
installé.
Nouvel hall gigantesque, des dizaines de tapis tournant et crachant des
milliers de bagages.
Des tableaux lumineux indiquant les numéros des tapis correspondants aux
vols. Le notre, étant arrivé depuis longtemps, n’est plus affiché. Nous
demandons, cherchons une aide sans succès. Finalement nos valises sont
aperçues, déposées, avec d’autres, à côté d’un tapis stoppé, attendant des
mains pour les prendre...
La douane passée sans encombre sous l’œil
vigilant de fonctionnaires non compliqués, nous roulons notre chariot
encombré, évitant la porte « à déclarer ». Nous nous retrouvons dans une salle
des pas perdus à la recherche d’une boîte à cracher les billets. Une première
que l’on évite car la personne, nous précédant, a obtenu son ticket mais point
d’argent.
Avions choisi sur le
site :
http://www.hostelworld.com
Hong Kong Hostel
3/F, Block A, 47 Paterson Street, Causeway Bay
http://www.wangfathostel.com.hk
hkhostel@gmail.com
prix par personne et par jour : 23.30 usd, situation au centre ville.
Il nous faut trouver le bus qui nous
mènera à notre hôtel c'est le A11.
Nous roulons notre chariot jusqu’au point
d’embarquement des bus.
Notre numéro est le 11P facile à trouver étant le premier des files. L’attente
est peu longue. Le chauffeur peut encaisser mais il faut l’appoint.
Je cours au guichet et reviens avec deux billets deux fois plus chers que ce
qui est dit.
Le chauffeur, venant à notre aide, appelle un agent qui téléphone au
guichet ; retour pour remboursement et échange.
j’ai droit à moitié prix ayant
plus de 65 ans, finalement nous dépensons 60 dollars H.K. au lieu des 11O
précédents (10 $ H.K.= 1 euro).
Notre bus précédent ayant du partir, nous prenons le suivant.
Le sommeil manquant, fatigue et chaleur ajoutant nous nous laissons porter
jusqu’à notre arrêt N°14.

Trouver l'hôtel
- pas si facile

Traînant nos valises comme des
somnambules, nous demandons « HONG KONG HOSTEL » Les gens nous fuient ou refusent de
répondre à la langue Anglaise qu’ils ne comprennent pas.
Le problème est que nous n’avons ni adresse, ni téléphone, tout est en mémoire
dans notre portable dans un de nos sacs, mais dont la batterie est
inutilisable.
Nous pensions avoir en tête le plan simple que nous avions dix
fois regardé et pensions avoir retenu.
Mais au milieu de la ville, impossible
de s'orienter.
Marie-Ange entre dans différents magasins et demande si elle peut accéder à
Internet ou à défaut juste brancher notre ordinateur sur une prise de courant.
Refus partout.
Au bout d’une demi-heure on nous indique à 300 mètres derrière nous, l’hôtel
HONG KONG, nous nous y déplaçons avec tout notre barda.
Il s’agit de REGAL HONG KONG HOTEL, hyper luxe, sept étoiles.
Cela n’a rien à voir bien sûr avec l’hôtel pour sac à dos que nous cherchons.
A la réception on dédaigne la demande de Marie-Ange « connaissons pas ce que
vous cherchez ». « Chez nous Internet vaut 10 Euros pour accéder ; pour nos
clients c’est gratuit ».
Une indication d’un cyber possible ailleurs.
Durant ce temps j’attends dehors, à l’ombre d’une passerelle qui enjambe la
rue par une chaleur humide depuis une heure de temps, debout surveillant nos
bagages ; tandis que Marie-Ange cherche à résoudre le problème.
Par chance tout est dans notre boîte E.mail : le plan, le nom et le numéro de
la rue.
On rassemble nos paquets, on tire, on
roule, on traverse sans attendre le tintement de la borne piéton donnant le
feu vert.
Finalement on tombe sur notre entrée coincée entre deux buildings
commerciaux. Pas de numéro sur la porte, pas de nom, un concierge, derrière un
comptoir qui ne dit mot. C’est au troisième.
Un ascenseur que Marie-Ange refuse de prendre, le jugeant trop petit.
J’entasse nos cinq paquets et monte avec l’appareil.
Un couloir étroit, une
queue devant le bureau des entrées.

Les chambres sont si petites que la plupart laissent leurs valises dans le
couloir. Par chance nous avons réservé, il y a deux mois, l’hôtel est complet.
Notre chambre n’est pas grande mais propre, nous avons une fenêtre sur rue,
une douche et water closet intérieurs, que demandons nous de plus ? Nous
sommes au centre ville.
Une bonne douche fraîche pour nous
détendre et faire tomber la température puis un acompte de repos pour
rattraper notre nuit de sommeil.
Le bain de foule est très dépaysant, la
population différente de nos habitudes, le flot est continu et immense, la
langue totalement incompréhensible pour nous, ainsi que l’écriture et les
affiches.

Le trafic des voitures est intense, viennent s’y mêler des bus à
deux étages à tout touche avec des tramways à impériale et des camions de
livraison.
Il n’est pas souvent permis aux piétons de traverser les rues, des
passerelles ont été crées pour leurs usages.
Des marches à monter, détours, revenir,
que de pas et d’efforts lorsque l’on est chargé de bagages sous une chaleur
humide.
On se sent microbes, en marchant,
dans ses rues encaissées au fond des
gratte-ciel collés les uns aux autres.
Pas une seule petite construction pas
une maison.
Tout a été rasé pour faire pousser des tours de béton avec
cinquante étages et plus.
Un monde étonnant, anachronique lorsque l’on
s’aperçoit que ces tours sont érigées grâce à des échafaudages de bambous du
bas jusqu’en haut ; à donner le vertige.

HONG KONG

VENDREDI 22 JUIN 2007

VICTORIA PARK est tout près de notre
hôtel. C’est un plaisir et une détente d’errer par les allées bien entretenues
enfermant arbres et végétaux en abondance.
On renaît en s’y promenant.
Le
matin on y croise des groupes ou des individus pratiquant leur TAI CHI :
mouvements souples et lents, harmonieux. Rotation du buste, les bras et les
mains décrivent des mouvements étudiés, certains ont des sabres pour
symboliser leur gestuel. Les gens sont toujours concentrés pendant leur
gymnastique.
D’autres se promènent tranquillement,
souriants à la nature.
Nombreuses personnes âgées accompagnées, dont on abrite
les pas chancelants sous un parasol et que l’on évente dés qu’elles font une
pose.
Des jeux pour enfants, des courts de tennis, terrain de foot ball ou de
boules sur gazon artificiel.
Les oiseaux chantent et un genre de chants de
cigales part des arbustes environnants.
Des panneaux signalent d’aller se
laver rapidement si l’on est souillé par les fientes des oiseaux. Il existe,
sur une élévation, le coin du rire.
Un grand bassin, pour les modèles réduits
de bateaux, coupé en deux : l’un pour les bateaux rapides, l’autre pour les
plus lents.
Nous profitons du temps devant nous pour
aller voir la vue sur HONG KONG et KOWLOON depuis le sommet de PEAK. Le
tramway est un moyen pratique pour nous, le coût du passage est 2 $ H.K.
par adulte et ½ prix pour le senior, que je suis, ou pour les enfants.
On monte par l’arrière, il faut descendre par l’avant ; à côté du chauffeur,
une urne dans laquelle, avant de descendre, vous jetez le prix du passage.
Il faut avoir forcément l’appoint. Le wagon, en bas et en haut, étant plein
nous restons sur la plate forme arrière, carte en main, jouant aux vrais
touristes, demandant de nous prévenir, arrivés à notre destination, ne
reconnaissant rien.
La personne sur qui nous comptons s’éclipse discrètement parmi la foule des
voyageurs, s’étant trompée sur la lecture de notre parcours.
Mais le conducteur du tram, à la station nous concernant, abandonnant son
poste, traverse tout le wagon pour venir nous chercher et nous guider jusqu’à
la sortie, sous l'oeil goguenard des usagers. Comment a-t-il su que deux
pauvres touristes perdus, attendaient une station, que nous n’aurions jamais
reconnue.
Nous cherchions la gare du tram qui
monte au PEAK. Le circuit est bien fléché jusqu’à un croisement où
l’on se perd. Nous continuons à monter à pied, rencontrant finalement la voie
à mi pente ; par chance nous trouvons une halte sur le parcours du funiculaire
que nous prenons ( 20 $ H.K. par adulte, 10 $ pour les seniors) Juste deux
places libres, les deux wagons sont bourrés, un groupe de touristes Hindous.
La montée se fait doucement, elle est raide, un parcours au milieu d’une forêt
exubérante. Les installations à l’arrivée sont très modernes et semblent
récentes. Béton et verres, un empilement d’étages que l’on parcourt à l’aide
d’escaliers mécaniques qui vous font passer, par force, à travers des suites
de galeries bourrées de commerces de souvenirs, et de restaurants.
La vue
depuis les terrasses supérieures est splendide : 360° sur HONG
KONG, KOWLOON, la mer et les îles environnantes.
Nous sommes redescendus à pied par un passage piéton facile, toujours ombragé.
Avec le plaisir de traverser et d’admirer le jardin zoologique.
Les cages sont spacieuses, agencées avec le souci de recréer un milieu naturel
pour les oiseaux et les animaux.
Avant de rejoindre les lignes de tramways,
il y a un parc reposant, intéressant par ses collections de plantes aquatiques
et carnivores.
Aujourd’hui il y avait une collection superbe d’orchidées, en pots, fleuries.
Finalement à 14h30 : comblés, affamés,
pieds fatigués, nous nous sommes assis dans un restaurant chinois climatisé.
Seuls étrangers, le patron nous a traité avec soins, empressement et
intelligemment guidés dans le choix de notre menu. Sea-food pour Marie-Ange
avec fines nouilles grillées ; pour moi riz avec porc grillé.
Nous nous sommes
bien débrouillés avec nos baguettes. Nous étions assoiffés, un peu surpris par
le grand verre d’eau tiède servi comme boisson. Le repas très copieux. Notre
addition : 8 $ H.K. (0.75€)
Hong Kong peut être hors de prix mais sait aussi être bon
marché.


une mine de renseignements :http://denali-sud.chez-alice.fr/fichexpe/Hong_Kong.htm
SAMEDI 23 JUIN 2007
Aujourd’hui nous avons décidé d’aller à
KOWLOON faire nos achats informatiques, l’endroit étant le meilleur marché de
HONG KONG, dit on.
Nous partons à pied jusqu’au point I
« information touristique de CAUSEWAY BAIE » tenu par deux jeunes filles
patientes, précises dont les renseignements nous ont été très utiles et
intéressantes.
Nous avons fait connaissance avec le métro
construit par les Français : ultra moderne, facile à prendre.
Par un tunnel
sous marin il passe de HONG KONG à KOWLOON.
Juste avant de quitter l’endroit,
spectacle inattendu du passage d’un paquebot dans ce bras de mer étroit sur
fond de gratte ciel. Toujours le soleil qui tape sur le béton, cette humidité
chaude, étouffante, usante à la longue.
Le début de
l’après midi passé au « GOLDEN BUILDING CENTER » qui n’ouvre qu’à midi passé.
Une folie de commerces collés les uns aux autres, empilés en étages.
Toute
l’électronique est là, un délire de marchandises et de prix ; saoûlant
d’abondance et de choix. Une foule dense de clients. Une organisation
florissante, il faut se retenir pour ne pas tout acheter.
Visite au WATER FRONT.
Agréable promenade pied dans l’eau. C’est justement la fête de la mer qui
consiste en course de bateaux, à tête de dragon mus par 20 rameurs ou
rameuses.

Retour par le métro, et surprise de
découvrir en haut
d’un escalier mécanique, trois écrans d’ordinateur avec leur clavier, que l’on
peut utiliser gratuitement : ouvrir, répondre, consulter Internet avec
limitation d’utilisation d’un quart d’heure.
Des écrans géants diffusent des films,
reportages, actualités dans les rues ou aux entrées d’endroits publiques.
Les
magasins de vêtements pour hommes et femmes, de produits de beauté sont en
nombre ahurissant. Devantures luxueuses aux présentations attrayantes.
Les
femmes sont coquettes, portent souvent du noir mais s’habillent d’une façon
amusant, avec finesse.
Elles aiment les blouses flottantes, extrêmement
légères et courtes, sur des jeans. Bien fardées, sourcils soigneusement
épilés, poudre à joues, fards à paupières.
Le port de la casquette semble très
prisé avec des visières pour le soleil d’une largeur démesurée.
Les piétons
sont disciplinés, attente du feu vert pour piétons même s’il n’y a aucun
danger à traverser avant. Curieux sans doute de notre présence mais semblant
nous ignorer totalement.
La plupart des gens ne semble pas
comprendre une autre langue que le chinois, ce qui fait qu’ils se dérobent
lorsque nous essayons d’obtenir un renseignement. Lorsqu’ils nous comprennent,
ils sont affables et font tout pour nous venir en aide.

DIMANCHE 24 JUIN 2007
:
ABERDEEN

A HONG KONG point de répit pas de 35
heures. Les magasins sont ouverts 7 jours sur 7. Ce dimanche à midi les
trottoirs de « causeway baie » sont noirs de monde. Des jeunes, jeunes
filles surtout. Elles font la queue, très disciplinées pour accéder aux
magasins de vente d'électronique, boulimie de téléphones portables dans le métro, les bus, les trams, les magasins, dans les
rues….l’ère de la communication. Le quartier de l’informatique grouille de
monde.

La marchandise
se paye souvent « cash », l’acheteur sort de ses poches des liasses épaisses
de billets de banque. La récession ne semble pas exister ici.
Ce matin nous allons visiter
ABERDEEN. Sur l’île HONG KONG, au sud ouest, port de pêche, on y trouve les
célèbres restaurants flottants.
Pas loin de l’hôtel : le bus 72 A (1adulte
plus 1 senior=0,10 €), à impériale.
Le parcours est plaisant : passage devant
OCEAN PARK avec vue sur les nacelles qui vous hissent sur une colline, ainsi
que sur les ballons captifs. On aboutit dans l’entrepôt des bus, au terminal.
La sortie est décevante. Le bord de l’eau est occupé par des édifices qui
cachent la vue du bassin, se prolongent par des petits chantiers navals ou
vendeurs de bateaux.
Plus on avance, plus ces commerces sont délabrés et ont l’air de stockeurs de
vieux métaux. Il faut dépasser le « marina club » pour trouver une échappée
qui mène à des embarquements pour les « jumbo » restaurants flottants,
ou pour le tour du port en sampan à moteur.
On
ne peut échapper à cette sympathique croisière, seule à nous permettre d’avoir
une vision du port, de ses bateaux de pêche qui sont serrés les uns aux autres
par centaines.
Notre petit sampan, barré par une femme, se faufile tranquillement d’un côté à
l’autre, découvrant un accès qui n’existait pas il y a une demi-heure, tout en
croisant ses confrères, on se frôle sans jamais se toucher (5,5 € par
personne).
Il faut ne pas manquer bien
évidemment de faire cette navigation, seul moyen possible d’avoir l’image que
l’on est venue chercher, car il est impossible d’en avoir une idée autrement :
l’accès à l’eau étant obstruée par des bâtiments commerciaux ou des immeubles.
En fin d’après midi la chaleur tombe
imperceptiblement. Retour par le VICTORIA PARK.
Une passerelle pour piétons enjambant le circuit routier nous permet de
descendre sur les quais et d'observer les mouvements des bateaux à moteur qui
promènent les touristes autour desquels tourbillonnent des petits sampans à
moteur.
Continuant à suivre les quais vers WAN
CHAI, le long du club de la police ; d’où l’on domine quelques coques de
noix vétustes, couvertes de vieux plastiques et de mauvaises tôles ;
mais toujours avec un ou plusieurs pots de fleurs.
Elles se groupent autour d’un pauvre bout de ponton délabré, habitations
flottantes pauvres sur lesquels des gens, pourtant, habitent.
Poussant plus loin, nous passons devant le « ROYAL YACHT CLUB »dont le parking
est complet de voitures de luxe.
aire pour
chiens
Juste après, surprise et
interrogation : deux longues bandes de pelouse sur fond de haie bien taillée,
de grosses silhouettes en bois, peintes en blanc, représentant un lapin, un
chat, des chiens.
Des distributeurs chromés de sacs en plastique pour chiens « aidez nous à
rester clean ». Arrivés plus loin sur la seconde plate bande nous réalisons
que l’endroit est le lieu de rendez vous des propriétaires d’animaux qui
viennent les mettre au vert.
En réalité pour montrer
leur animal préféré.
Nous n’avons vu que des chiens, des
dizaines de chiens de toutes races. Depuis le petit CHIHUAHUA, à peine gros
comme deux poings qui se cache derrière les jambes de son maître, des
Pékinois, des Gorki, des Saint Bernard, des drôles de chiens dont je suis
incapable de donner le nom, des sortes de bassets, un autre qui ressemblait à
un renard.
Tous étaient soignés, peignés, baignés.
Les poils blancs d’une blancheur éclatante. Tous font l’admiration de leur
maître ou maîtresse qui les bichonnent.
On essuie les babines avec une serviette,
l’autre donne un biberon d’eau, un troisième se fait doucher puis brosser.
L’attirail réuni dans un sac spécial pour le transport. Un jeune homme essuie
avec un kleenex l’arrière train de son cher animal ou ramasse le produit de
ses intestins. Etonnant comportement humain.

LUNDI 25 JUIN 2007 :
l’île LANTAU, BIG BOUDDHA


Journée consacrée à la visite de l’île
LANTAU, et celle du géant BOUDDHA en particulier.
Nous avons choisi d’aller par le métro
jusqu’au terminal de TUNG CHUNG où nous n’avons malheureusement pu prendre le
SKYRAIL.
Un bus le remplace, car il est en entretien.
Bien dommage car la
route qui monte au sommet du plateau de NGONG PING est terriblement tortueuse
et étroite.Llors de notre passage, sont en cours des travaux
gigantesques pour l’élargir.
Le bouddha en fonte est majestueux.
Une brise, une impression de fraîcheur due à l’altitude.
Il faut
chercher un peu pour trouver le monastère PO LIN, on est attirés par l’odeur
des bâtons d’encens.
Toutes les tailles de bâton sont à disposition.
Les constructions, temple et BOUDDHA, sont
récentes et le lieu est
très honoré.
Les fêtes religieuses qui ont lieu et les offrandes sont là
pour témoigner de la ferveur des adeptes.
Les haies de pots d’orchidées en
fleurs, les kilos de pommes et d’oranges dominent parmi les biscuits, les
paquets de chocolat et autres gâteries.
village de pêcheurs : TAIO

Un bus nous a conduit à TAIO (17$ H.K.
pour deux). Un village de pêcheurs dont toutes les maisons ont la
particularité d’être construites sur pilotis.
Pilotis en béton, maisons
individuelles récentes en tôle, pour la plupart, récupérées sur des fûts de
200 litres.
Commerces de poissons et produits de la mer, séchés. Les moules,
les plis, les poulpes, des multitudes d’espèces : éventrées, étalées,
aplaties. Une odeur forte particulière mélangée à celle de l’iode.
Une enseigne de restaurant, plein de gens
locaux. Nous avons poussé la porte souhaitant y déjeuner.
Accueillis avec
curiosité, la fille de la maison, en sa qualité de serveuse, nous bichonne.
Debout, derrière nous, à nous observer manger avec des baguettes, nous fait
une démonstration pour se servir de trois doigts.
Nouilles grillées et
produits de la mer à notre menu, accompagnés d’une grosse théière pleine et
fumante.
Retour à Kong Kong par le ferry
depuis le village de MUI WO que nous atteignons en bus.
Nous trouvons à
l’extérieur de la petite gare maritime un parking immense surchargé de
bicyclettes de toutes sortes, serrées les unes contre les autres.
Une mer
d’engins qui attendent leurs propriétaires, partis travailler par le ferry, ce
matin, à HONG KONG qui seront de retour ce soir.
Assis à l’arrière, à l’étage
supérieur d’un antique ferry. Marie-Ange n’a pu résister, tant la plate forme
arrière vibre.
C’était si fort que la plupart des passagers trouvant cela
insupportable ont fui à l’intérieur.
Le retour pour la vue est agréable,
divertissant.
Intéressant de voir, le long de la côte de l’île de HONG KONG,
l’architecture variée qui se déroule sous nos yeux.
Belle journée, beaux
souvenirs. L’on reste stupéfaits et impressionnés par la densité, l’ampleur
des travaux : ferroviaires, portuaires, routiers.

Avant goût de l'Asie Hong Kong
est une porte d'entrée vers une Chine moderne et futuriste. Notre court séjour
nous a permis de découvrir un dynamisme, une ardeur au travail,
une discipline exceptionnelle, un désir de se moderniser et d'avancer vite,
très vite.


Pacifique
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