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LISTE DES POSITIONS DE NOS MOUILLAGES
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ATLANTIQUE SUD
CAPE TOWN vers SAINTE HELENE
Sainte Hélène Jamestown grand calme sous booster vagues (cliquer gauche sur titres ou photos)
- Sainte Hélène
- Rio de Janeiro
Arrivée à Sainte Hélène
JUILLET 2002
(1.678 milles - cap 305°)
Traversée de 16 Jours et nuits. Escale à l’ile de Saint Hélène, Halte bénéfique et reposante.
2 jours après notre départ de Cape Town, notre pilote automatique rend l’âme et notre aérien se grippe.
Il faut barrer, à tour de rôle, chaque minute de jour comme de nuit, c'est épuisant. Vent arrière Sud-Est, 25 et 35 nœuds et mer très formée.
Le bateau part en stem sur chaque vague qu’il faut négocier en zigzagant terriblement. Le mal de mer s'installe.
Et la barre casse net à sa base. Réparation de fortune qui a bien tenu jusqu’à l’ile.
Et la dérive arrière, laisse couler par son joint, des dizaines de litres d’eau de mer à l’intérieur du bateau. Il faut écoper toutes les 4 heures, noyant en même temps toutes les conserves rangées dans les fonds.
Décollant toutes les étiquettes et comment reconnaître les fruits des soupes, des légumes, ou des boulettes de viandes, cela nous a donné des repas très surprenants!
Capharnaüm dans le bateau, on a l’impression d’être une boule de billard électrique sans cesse jetée, d’une cloison à l’autre. Impossible de se tenir debout sans l’appui des mains étant renvoyé brutalement sur le postérieur.
Personne croisée sur notre route, ni cargos ni dauphins rien, seulement quelques sternes venues nous rendre visite chaque matin ...
ILE DE SAINTE HELENE
Nous voici donc un petit temps à Ste Hélène, mouillage très houleux. Nous allons faire les réparations nécessaires. Cette ile de 10 km sur 20 km, fortifiée, n’est qu’un amas de grosse collines noires abruptes dans la mer, mais d'un certain charme. Et puis Napoléon veille.....
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JAMESTOWN Le grand escalier : 250 marches LONGWOOD (résidence de Napoléon)
Sainte HELENE - RIO BRESIL : (2.162 milles - Cap 252°)
Falaise noires de Sainte Hélène
mi-juillet 2002
21 jours de navigation moins éprouvantes que celles depuis Cape Town, où la mer était très formée. Les vagues 3 à 4 mètres, vent 30 nds, Est.
Départ tranquille, auto pilote fonctionnant, toutes voiles dehors, vent 15 nds arrière. Après deux jours vent forcissant, la nuit surtout, pas besoin de réduire la grande voile.
Et l’auto pilote a rendu l’âme à nouveau, la réparation effectuée n'a pas tenu.
La vis sans fin de l'Autohelm 4000 est complètement usée, il est certain qu’il a quelques heures de bons et loyaux services. On se résigne à reprendre la barre, jours et nuits, maintenant on a la peau des mains en béton.
On a réinventé toute une série d’auto pilotages avec des bouts et des sandows, ça dépanne, un certain temps.
Et le bas hauban a la faiblesse de sa vie, le T inox inséré dans le mât a cassé net. Le mât a twister dangereusement et bien sûr la nuit. Tony doit monter et enrouler à mi-mât un cordage que nous reprenons sur le winch du cockpit.
Semaine de faible vent, calme mais houleux. En prenant nos cartes météo tous les jours, on constate que l’on se retrouve entre deux hautes pressions.
Le raguage de l’écoute du génois et le cognement du tangon ont détruit un toron du galhauban qui se déroule avec beaucoup d’application. On lui fait un beau pansement et on l'oublie.
Moteur pour rejoindre un secteur plus venteux. Et nous sommes cueillis par une pointe de dépression tout de noir vêtue, avec ses 45 nds faisant fumer la mer, cela a duré toute la nuit. Très inquiets pour le gréement, on réduit au maximum les voiles.
Juste avant d’arriver à RIO, nous croisons une cinquantaine de plate formes pétrolières avec torchères, impressionnantes la nuit.
Nous sommes trois voiliers, l’un américain et l’autre Sud Africain, à faire la même route, bien sûr hors de vue.
Mais nous sommes une fois par jour en contact Radio, pour échanger des renseignements sur la météo ou seulement savoir que quelqu’un est là.
13 AOUT 2002
BRESIL : Rio de Janeiro
Mouillage de CHARITAS : Lat 22°56S Lon 43°06W
La baie de Rio de Janeiro que nous atteignons au petit jour, est enfin là.
Arrivée que nous attendions et espérions sublime.
Mais un brouillard de chaleur ou pollution, nous cache presque le Pain de Sucre et la grande plage de Copacabana.
Nous avons rejoint une des quatre marinas de Rio, presque moderne, aux pontons en bois un peu branlants.
Rio est une grande ville plutôt vétuste très bruyante et grouillante de vie, un trafic de bus impressionnants, étourdissante après notre grande traversée. Mais les gens sont très serviables.
Il va nous falloir un petit mois pour réparer la casse, trouver ici des câbles inox, réparer notre auto pilote, ranger, faire la lessive du siècle et se reposer.
A la marina où nous sommes, une superbe Caravelle Portugaise des temps anciens est ancrée devant nous.
Et les petites brésiliennes en string sur la plage de Copacabana très intéressantes !!.
Tony est parti en France, pour quelques semaines.
Il en profitera pour rapporter le bas étais en inox et autres câbles, car, ici, c’est une matière rare et surtout les pièces pour le pilote.
Alors le matelot resté à bord, améliore l’antenne BLU, peint des bandes antidérapantes sur le pont et démonte le pilote aérien. Il (enfin elle!) a de quoi s’occuper.....Les gens du club sont très gentils, le matelot (e) à des petits pains chauds très souvent.
Il faut être fin prêt. L'épreuve de l’année nous attend, vers le sud : le détroit de Magellan, avec ses coups de vent, le froid, mais d’une beauté hors du commun avec ses glaciers bleus. Lors de notre passage en Argentine ou en Uruguay, nous nous procurerons l’indispensable chauffage à gasoil, de nombreux vêtements polaires sont déjà créés.
La période du passage devrait s’étendre entre mi-novembre et mi-février, ensuite, nous devrons quitter le Chili à Valparaiso pour rejoindre l’île de Pâques dans le Pacifique. Mais le destin va en décider autrement.......
Vers PARATY