Nouvelle

Zelande :
Nord n1
le sud



ZORBING HAVELOCK
KEKENO
ROTORUA
WHANGAREI lac Taupo-golf
vues de
LA NOUVELLE ZELANDE (plein
écran : cliquer gauche sur une photo)

VISITE DE L'ILE DU NORD n1 : WELLINGTON-Lac
TAUPO-ROTORUA-WHANGAREI
WELLINGTON vers lac TAUPO
: 400 km
MERCREDI 6 JUIN 2007

La capitale de la Nouvelle Zélande, nous surprend après les villes paisibles du
sud, leur vie calme et sa population plus clairsemée.
Ici c’est une circulation intense, autoroute et buildings.
Nous filons par la côte ouest, espérant trouver un endroit calme pour la nuit.
Difficile, il faut avancer loin ; tout le long de la côte des habitations à tout
touche.
Un arrêt en bord de mer sur un carré d’herbe,
le long d’un mur bas d’un petit club de voile. Juste en face, à travers sa baie
grandement vitrée, un homme scrute notre manége, mauvais présage, nous filons
ailleurs.
Mais à 60 kilomètres de WELLINGTON, il n’y a que des résidences, des
petits groupes continus de maisons.
Finalement en empruntant rue après rue,
tournant à gauche, à droite, longeant, nous arrivons sur une sorte de raquette,
bout d’une rue, jouxtant une prairie aire de jeux. Nous stoppons là,la nuit est
tombée depuis longtemps.
Après concertation nous décidons de quitter
la côte ouest, trop habitée, trop construite, pour prendre la nationale 1 en
direction du lac TAUPO. Nous sommes déçus par les sites, les paysages. Par
rapport, à l’île sud, celle du nord est très habitée, très construite, moins
sauvage, moins touristique.
Même les aires de pique-nique ont moins de charme,
sont moins verdoyantes, plus d’asphalte, simple place qui ne donnent pas le
plaisir d’un arrêt.
A mi parcours, les panneaux annoncent
« route du désert ».
Effectivement nous traversons une plaine d’altitude,
couverte de touffes d’herbe jaune à perte de vue, pas un arbre, pas un arbuste,
rien, morne plaine plantée à distance de pylônes électriques.

Des indications
répétées nous demandent de ne pas quitter la route, ne pas marcher sur les
côtés,« dangereux » le terrain est militaire, exercices à toute heure : tirs et
manœuvres d’engins militaires.
Nous n’en avons pas cru nos yeux, sont sortis du
bush : 3 tanks, à vingt mètres de nous, qui ont traversé la nationale et sont
retournés se fondre dans cette pampa dominée par le mont RUAPEHU ( 2797 mètres)
enneigé qui est signalé comme abritant une station de ski.
ARANGIPO, nous virons à gauche sur la 46
avec l’espoir de trouver une place pour la nuit sur les bords du lac ROTOAIRA.
Nous n’avons trouvé que des milliers d’hectares de bush labourés en préparation
de boisement avec des pins, quelques campements pauvres et des maisons
délabrées, mal tenues.
Poursuivant et faisant le tour par la nationale 47 avant TURANGUI nous avons trouvé une aire de pique nique, avec une situation et vue
unique sur le lac TAUPO et ses abords, le dominant d’une façon si belle que nous
nous sommes installés là pour la nuit.

JEUDI 7 JUIN 2007 ce matin 12° 
Inévitable ville et lac : TAUPO;.Un nombre
incroyable de motels, hôtels, suites et autres, alignés les uns à la suite des
autres.
Non seulement en bordure de lac mais également sur les voies parallèles
à l’intérieur. Comme toujours, voies très larges, tout à l’air neuf et récent, Un tour de ville, quelques courses, où l’on
trouve de tout où l’on reçoit, en prime avec le ticket de caisse, un bon de
réduction de 4 centimes par litre de carburant, dans les stations B.P. ou SHELL,
du pays.
Halte au bord du lac, face à la vue du
large, le plus grand de Nouvelle Zélande, quarante kilomètres sur 30 Kms.
Juste
où nous sommes sur un bout de gazon, en extrême bordure du lac, trois points de
départ d’un terrain de golf bien particulier.
Les trois uniques trous sont
placés sur une plate forme flottante étroite, signalés par des drapeaux ;
celle-ci est amarrée à 102 mètres environ de la berge.
Cannes et balle sont
proposés contre un dollar New Zélandais (1/2 euros), 15 balles pour 12 euros, 25
pour 20 euros.
Le but est de frapper sa balle et d’atteindre l’un des trois
trous.
Le plus important celui qui a un drapeau rouge vaut 5OOO dollars N.Z. de
récompense.
Durant le déjeuner, malgré le mauvais temps et le vent, quelques
joueurs se sont essayés ; nous n’avons vu que des balles qui tombaient à l’eau ;
récupérées par la suite par un plongeur, quatre fois par semaine.
Notre voyage se poursuit vers le lac ROTORUA,
région volcanique avec fumerolles à forte odeur de soufre, geyser, sources
thermales chaudes.

ROTORUA encore une ville étonnante, tournée totalement vers
le tourisme, tout est fait pour l’attirer, le presser, le ponctionner, une
véritable industrie.
Tout y est d’ailleurs très bien fait, très bien présenté,
tout y est moderne et très attirant.
Un tour de la ville, du lac, quelques arrêts
pour regarder et humer les vapeurs soufrées.
Il est temps de chercher notre
havre pour la nuit que nous trouvons en faisant les trois quarts de tour du lac.
En contre bas de la route directement au bord de l’eau. Une fois bien installé,
le véhicule reculé au maximum sous des branchages devant une pancarte « no
camping ».
Peu importe, nous espérons être suffisamment cachés pour ne pas
attirer l’attention, le coup d’œil vaut le risque : au bord de l’eau un groupe
de cygnes noirs pêchent sans relâche jusqu’à la tombée du jour.

ROTORUA
vers MONT MAUNGANUI

VENDREDI 8 JUIN 2007 ce matin 13°
Visite à Hell’s GATE à environ 20mn du centre
de ROTORUA après l’aéroport prendre la SH 30 vers WAKATAUE.
C’est la réserve la
plus active sur le plan volcanique. Mais le verbe est superlatif ici et , comme
nous n’avons pas vu les autres nous réservons notre jugement. Quoi qu’il en soit
une bonne promenade facile parmi les souffles et vapeurs de soufre mélangées à
des eaux chaudes.
A l’entrée : bain d’eau sulfureuse ou de boue, suivant son
désir. Etonnante et dépaysante promenade.
Les bulles de gaz viennent crever la
boue. Un terrain sans flore ni végétaux.
Les prix d’entrée ne sont pas
conformes avec ceux de notre guide pourtant récent ; tout a augmenté de 25 à 30
%. Une feuille en français bien faite que l’on nous a remis nous a bien aidée.
Nous avons voulu voir le site du
« zorbing »
juste après l’agrodrome à NGOUGOTOHA.
Des grosses balles de plastique translucide, 3 mètres de diamètre.
La paroi est épaisse et double, on pénètre par
un sas.
Une ou deux personnes peuvent se glisser à l’intérieur et doivent
s’attacher.
On peut choisir de mettre de l’eau à l’intérieur, dans ce cas
l’organisation vous fournit tee shirt et short pour la durée de la descente.
Sas
fermé, on pousse la boule, sur une pente herbeuse, qui dévale sur une centaine
de mètres. La sortie, est la plus drôle à voir pour les spectateurs que nous
sommes.
Paire de jambes après paire de jambes s’extraient pas si facilement. Les
personnes sortent un peu sonnées par le blackboulage, complètement trempés : une
serviette éponge est tendue à chacun pour s’éponger.
Les personnes ont l’air
gelé, un vent fort souffle secouant la ramure d’arbres géants qui bordent
l’endroit, il fait 13°.
Un déjeuner à TAURANGA ; l’arrière de notre
van tourné vers le lac nous regardons les cygnes noirs, les oies et les poules
d’eau évoluer juste au bord, sous nos yeux.
De loin émergeant de la plaine LE MONT
Maunganui, cône volcanique qui domine la bord de mer de ses 232 mètres. La ville
de Maunganui est la grande station balnéaire pour les new zélandais.
Ville neuve,
en plein essor, avec un bord de mer impressionnant, soigné, urbanisé, organisé.
Une suite de résidences secondaires luxueuses.
Le vent s’est mis à souffler très
fort, 50 nœuds à 16 heures, le ciel est noir, l’impression qu’il va faire nuit
dans peu de temps. Pour la première fois nous sommes allés dans un Holiday Park
pour la nuit.
Peu de monde nous sommes au pied du Mont, face à la mer « Beachside
Holiday Park », sûrement bondé en haute saison. Prix raisonnable de 24 $ n.z.
pour deux personnes, véhicule compris ( 12 €).
Partis aussitôt, à pied, faire le tour du
Mont par sa base, chemin comme toujours superbement tracé, continuellement en
bordure de mer, sous le couvert de végétation.
Très beaux rochers par endroits, se dressant comme des menhirs, malgré un bon
pas nous terminons par nuit noire, sans plus rien voir sous nos pieds.
A la jonction avec la plage et la
ville, la mer est mauvaise et le vent si fort que deux voiliers, parmi ceux
ancrés dans la baie, ont cassé leur corps mort et sont venus se coucher sur le
sable à la limite de la houle.

MOUNT
MAUNGANUI vers KUAOTUNU

SAMEDI 9 JUIN 2007 ce matin 13°

Toute la nuit secoué par les rafales, notre
camping car se balance sur ses amortisseurs.
Quatre heures du matin le vent est
toujours violent, mais à six heures plus rien.
Cela nous permet d’attaquer, à
pied la grimpette du mont, sous un bon soleil et en pull over.
Le sentier part,
depuis une prairie au milieu de moutons qui sont à peine dérangés par notre
passage. Trois voies offertes : Forte, Moyenne, Facile. La promenade est superbe
et la vue, en haut, est si dominante et belle.
Après un déjeuner sur le bord de mer près
d’une petite station balnéaire, la route est tortueuse, monte, tourne,
redescend, remonte, pour finalement arriver à la pointe nord de Coromandel à KUAOTUNU
où juste sur le rivage bordé de rochers nous trouvons place sur une
plate forme de stationnement avec panneau « camping interdit ».
Six ou sept
voitures, attelées de remorques pour bateaux, sont en attente des pêcheurs
plaisanciers qui viennent en se faufilant entre un banc de rochers et un
alignement de cailloux posé de main d’homme, pour atteindre le début d’une
petite rampe qui permet de sortir les bateaux.
La nuit tombe, les vedettes
arrivent les unes après les autres ; attendant pour certains qu’un gros banc de
dauphins, pêchant juste entre les rochers et eux, soit passé.

KUAOTUNU vers MATAKAMA

DIMANCHE 10 JUIN 2007 ce matin 14°
Il pleut depuis 5 heures ce matin .Les
voitures remorquant leur vedette sont revenues dés 6 heures. Remises à l’eau
pour partir pêcher. La mer est basse révélant le minuscule chenal qui mène
jusqu’à la rampe de sortie et de mise à l’eau.
La route remonte vers le nord, suivant le
bord de mer, revenant par le bord ouest de Coromandel. Une suite de points
culminants à 729 mètres, deux à 819 mètres, on tourne et on vire beaucoup
passant par THAMES et BOMBAY pour filer par la 1 jusqu’à AUCKLAND en
traversant cette grande ville, poumon économique du pays.
On ne s'y arrêtera pas. Seulement au retour.
La route devient une
autoroute non payante, très bien signalée. Il suffit d’être attentif aux
panneaux pour se diriger comme nous le voulions vers WHANGAREI.
Nous sommes dimanche, il est 15 heures,
le flot est continu. Il pleut sans discontinuer depuis ce matin, cela n’a pas
empêché les habitants de la ville de s’évader, si l’on en juge par les files de
voitures que l’on croise en quittant AUCKLAND.
Nous nous posons pour la nuit à MATAKAMA, tout près d’une rampe de mise à l’eau de bateaux, derrière une maigre
haie d’arbres, espérant comme chaque soir ne
pas être délogés puisque l’endroit est interdit aux chiens, aux voitures, au
camping.

vers WANGAREI
LUNDI 11 JUIN 2007 ce matin 18°
Drôle de nuit, nous étions au bout du monde,
entourés de maisons inhabitées, cachés par un rideau d’arbres. 18h30 une voiture
vient se garer juste à côté de nous, côté plage. Des pêcheurs à la ligne qui
vont au bout de l’estacade de bois, et repartent à 20 heures 30 puis reviennent
à minuit, jusqu’à deux heures du matin, question de marée.
Prenons une route côtière non goudronnée
vers WHANGAREI, à la rencontre de nos amis GILLES et HELENE, bateau LEVE RAMES.
A
l’approche de la ville nous faisons tous les caps afin de trouver leur chantier.
Visitons une Marina toute neuve et vide, une raffinerie de produits pétroliers,
une usine de ciment Portland.
Finissons par nous arrêter pour déjeuner avec vue
sur une baie. Première fois pour nous, il fait chaud, 23° dans notre home à
roulettes.
Terminons par la visite de BASSIN HARBOURG en plein centre de WANGEREI, cherchant toujours nos amis, introuvables.
Nous poursuivons par la
visite d’un chantier naval où nous les trouvons; ayant juste terminés leur anti
fooling, leur mise à l’eau sera pour mercredi.
Lève- Rames est de retour à TOWN BASSIN
Nous Avons passé la nuit sur un parking voisin à cinq cents mètres
en aval. Très bon endroit sans contrainte, avec un voisinage de quelques Vans et
voitures. En saison d’été il doit être difficile d’y trouver une place. Facile à
trouver, il est juste après la galerie d’art par la rue qui passe devant elle ;
de surcroit en pleine ville.
Bonne promenade à pied par un « track »,
menant à un mémorial sur une élévation, à travers une forêt. Déjeuner sur un point de vue, dominant la
mer.
Le soir dîner
dans notre camping car avec Gilles et Hélène, Paul Farges (équipier de LE
TOUMELIN) plus Elisabeth et Maï, que Paul avait connu lorsqu’elle avait cinq ans
sur le bateau de ses parents.
Soirée animée, Paul très en verve racontant des
histoires humoristiques les unes après les autres.

WHANGAREI vers
KAWAKAWA et OPUA

MERCREDI 13 JUIN 2007 : 15° au réveil.
Nous quittons WHANGAREI au début de la
matinée pour continuer notre remontée vers le Nord en passant par KAWAKAWA, pour
voir les toilettes publiques dont on parle tellement.
La bourgade est
insignifiante, sans charme.
Mais la décoration des toilettes sort de l’ordinaire,
l’artiste utilisant des matériaux d’usage classique. Les murs sont faits, pour
donner de l’éclairage, vieilles bouteilles prises dans le
ciment, mêlées avec des colonnes de céramique de couleurs vives et variées et de vieilles
briques ; le sol est pavé de carreaux de terre cuite.
Ensemble amusant et
original, noyé autour par une masse de magasins sans âme et sans beauté.
Tranquillement nous roulons jusqu’à OPUA.
Charmant ce petit port avec une marina moderne attenante.
L’embarcadère du petit ferry pour l’île qui fait face, est situé dans une petite
baie calme, fait un va et vient continu.
En poursuivant à pied vers le fond de
la baie, jusqu’à l’endroit où se dresse un Tiki amusant qui représente un
mât au bout duquel une tête humaine stylisée se voile la face avec une main.
A cet endroit précis se trouve le départ d’un très joli sentier, forcément très
séduisant parce que les pieds dans l’eau, taillé dans les bords de la berge, en
suivant toutes les sinuosités.
Passant par une baie minuscule devant un petit ponton, il y a un slip pour
sortir des bateaux, même quillards, remontés par un treuil et un chariot jusqu’à
un petit chantier naval.
On croit rêver : c’est idyllique. Le sentier continue le long de la baie,
l’obscurité nous force à revenir sur nos pas.
Pour la nuit nous trouvons le bon endroit.
Au-dessus de la Marina, un petit parking sur la route du dessus, où nous sommes
au calme, un peu dans la verdure et avec vue sur les voiliers.

MARINA - OPUA


vers
CAP REINGA
NZ DU SUD n1 :
CHRISTCHURCH à BLUFF
NZ DU SUD n2 :
TE ANAU
- MILFORD
- QUEENSTOWN - WANAKA
NZ DU SUD n3
:
FRANZ GLACIER à PICTON
NZ DU NORD n2
: CAP REINGA - OPONONI - AUCKLAND
aires de camping :
www.doc.govt.nz
Pacifique : SOMMAIRE
