Nouvelle

Zelande :
sud n2
le
nord

VISITE DE L'ILE DU SUD n2 :
TE ANAU- MILFORD- QUEENSTOWN
NZ DU SUD n1 :
CHRISTCHURCH à BLUFF
NZ DU SUD n3
:
FRANZ GLACIER à
PICTON
NZ DU NORD n1 :
WELLINGTON - Lac TAUPO - ROTORUA - WHANGAREI
NZ DU NORD n2
: CAP REINGA - OPONONI - AUCKLAND
aires de camping :
www.doc.govt.nz
INVERCARGILL
à
TE ANAU : 157 km
JEUDI
21 MAI 2007

Nous
poursuivons notre périple en direction du lac TE ANAU. La route longe la côte,la
quitte et la retrouve.
Nous stoppons de bonne heure sur un point de vue qui
domine une longue plage et un spectacle de déferlantes à perte de vue.
Le
vent semble moins violent, s’apaise un peu.
Nous décidons de rester là pour la
nuit.
Avant la tombée du jour des voitures et des «camping car» font un
stop pour admirer la vue puis repartent.
A la nuit nous sommes seuls en rase
campagne sur ce point de vue magnifique à TEWAEWAE-MC.CRACKEN’S
VENDREDI
22 MAI 2007

12° ce
matin mais toujours du vent. La mer est bruyante et pousse ses vagues jusqu’à la
plage de galets.
Prenons
la route en direction de TE ANAU. Nous longeons la côte un moment, roulant entre
des fermes de loin en loin. Pâtures, pâtures, des tapis de moutons sur gazon.
La
route est variée, les paysages toujours beaux, le pays est vallonné. En roulant
vers l’intérieur le spectacle change. Les collines deviennent des montagnes dont
les sommets sont couverts de neige.
Nous allons de plaines en plaines et traversons
maints torrents. Le ciel n’est presque plus nuageux, du bleu et enfin le soleil.
A MANAPOURI, au bord du lac, nous sommes surpris de sentir un air tiède,
un chandail suffit.
Une visite au centre touristique pour information afin de nous
renseigner sur les promenades à pied à faire. Tout est tourné vers le commerce
du tourisme. Promenade en bateau, en avion, en bus, peu d’intérêt pour le
marcheur.
Nous décidons de pousser jusqu’au lac TE ANAU et jusqu’à la ville du
même nom. Larges avenues bien soignées, maisons basses, suite de commerces. La
clientèle est là, on essaye de capter son intérêt.
Tout est plus cher
qu’ailleurs, prix multipliés par deux par rapport aux grandes villes où nous
sommes passés les jours précédents. C’est un centre touristique
incontestablement. Le lac est très grand près de cinquante kilomètres de long
montant vers le nord.
Nous
avons pu trouver une place en bordure du lac pour la journée. De là départ pour
une marche de deux heures trente autour de ses bords par un ciel bleu et bon
soleil.
Un sous bois d’arbres géants dont beaucoup trop fragilisés par leur
taille sont tombés, un jour de vent fort.
Une forêt de fougères arborescentes,l bonne odeur d’humidité et de feuilles
décomposées. Des marques sous forme d’un triangle de plastique de couleurs,
numérotées à la main, deux cents mètres entre chaque signalant des piéges à
rats, gros prédateurs des Kiwis.
« no
camping » pour la nuit oblige de chercher un autre point. Nous nous installons
sur une ligne de stationnement en pleine ville, c'est-à-dire au milieu de villas
avec jadis, à notre gauche un terrain de sport. Très au calme, quelques rares
voitures. Durant la nuit deux jeunes farceurs ont tapé sur la carrosserie et se
sont défilés à toutes jambes.

TE ANAU à MILFORD SOUND : 121 km
Samedi 23
MAI 2007
Au
réveil la température semble fraîche, cinq degrés sur le thermomètre au pied du
lit. Le temps est moyen, moins de soleil qu’hier.
Après un passage dans
un centre Internet (2$n.z pour dix minutes= 1 Euro) pour expédier nos nouvelles,
nous nous garons au bord du lac, bordé par une promenade entretenue comme un
parc.
Au début
de l’après midi prenons la route en direction de MILFORD sound, longeant
longtemps le lac, croisant à partir de seize heures une quantité de cars
revenant du Port de MILFORD qui est la fin de la route.
Avant la nuit un stop
dans une aire public de camping, un DOC à LAKE GUN au milieu de la
forêt qui vient jusqu’au bord du lac, une plage de galets baignée par des eaux
transparentes.
Un panneau porte des
instructions , à côté une sorte de tronc en métal épais avec sur le dessus un
abattant qui protége une boîte abritant des imprimés sous poche plastique.
Après
avoir mis notre nom, n° de véhicule, nombre de personnes et de jours passés à
l’endroit vous devez mettre à l’intérieur la somme correspondant à votre séjour.
Notre
véhicule est somptueusement placé, au bord du lac, sous les branches d’un arbre
géant ayant juste derrière nous un rio, de galets, à sec. Nous sommes seuls,
totalement isolés, perdus dans les bois par une nuit d’encre.
Sortis
de notre sommeil par la pluie qui s’égoutte des branches d’une façon
discontinue, par moment plus fort, durant des heures tambourinement irrégulier
sur la carrosserie.
Reprenons la route
vers MILFORD, 7h30, il
fait à peine jour, le ciel, le lac, l’air sont gris, une brume plane sur l’eau.
Derrière nous le Rio est devenu un torrent qui court sur les galets, la forêt
s’égoutte.
La
température est douce, 12° extérieur mais le temps a complètement changé, plus
nous avançons plus la route est étroite, plus elle tourne.
Nous roulons dans une gorge étroite dont les parois s’élèvent abruptes,
ruisselantes
de cascades. Roches noires, lisses tapissées d’une infinité de chutes d’eau.
Cascades qui forment comme un filet liquide de part et d’autre de la route
faisant lever la tête pour admirer la longueur des colonnes d’eau qui finissent
par former des torrents tumultueux courant de roches en roches, lisses et rondes
au milieu du courant créant des tourbillons d’écume.
Le
tunnel de HAMEL, un kilomètre deux cents de long situé à 450 mètres d’altitude,
permet de passer sous une montagne en circulation alternative réglée par un feu
rouge ou vert.
De l’autre côté on surplombe la vallée dans laquelle nous
descendons par une route raide et sinueuse. Le temps est toujours le même, pluie
infinie.
Notre route se termine à l’entrée du fjord de MILFORD qui
est un ensemble de plusieurs parkings pour cars, bus, camping car et vans.
Nous
sommes en saison d’hiver à 44° sud de latitude, il n’y a pas grand monde et
pourtant une quarantaine de bus sont là. L’été doit être infernal tant il y a foule.

La route est une impasse qui se termine par une gare maritime pour touristes.
Ils
embarquent à tous moments sur des bateaux passagers de toutes tailles
pour visiter le fjord.
L’endroit pour nous est un peu déroutant, pas de ville, pas de maisons visibles,
une vaste usine à touristes.
C’est beau, c’est très beau. Ce pays sait
parfaitement mettre en valeur ses sites.
Tout est indiqué, imprimé, vanté, des tonnes de prospectus mettent en valeur ce
qui souvent n’est qu’une belle promenade sans rien d’exceptionnel.
La côte
rappelle la Bretagne, l’intérieur souvent la Suisse et les vosges. Le soin a été
pris de baliser, entretenir, tracer, prévenir, flécher, tout est parfaitement
organisé pour récolter la manne qu’apporte le tourisme.
Les commerçants ne sont
pas les derniers à profiter de ce filon, hors des grandes villes les prix
montent en flèche : alimentation, Internet de 33% à50%.
Pour
continuer vers le nord on ne peut faire autrement que de revenir 120 km en arrière en repassant obligatoirement par TE ANAU.
De
retour en fin d’après midi nous étions juste à l’heure pour voir FIORDLAND
CINEMA. Beau
film tourné principalement depuis un hélicoptère sur le FIORDLAN ayant pour
titre : ATA
WHENUA - SHADOWLAND, durée de trente deux minutes. C’est superbe, il faut le
voir pour avoir une idée de cette région impénétrable.

MILFORD SOUND
Suivant
notre habitude nous allons nous installer pour la nuit au milieu d’un parc dans
une aire de stationnement interdite "over night" où nous sommes tranquilles et
non collés les uns sur les autres. Toute la
nuit des rafales violentes qui s’enflent, soufflent fort et baissent pour
reprendre un peu plus tard.

LAC TE ANAU vers QUEENSTOWN : 170
km
LUNDI
25 MAI 2007
Après
quelques courses nécessaires, dans un magasin d’alimentation moderne et bien
achalandé en produits à goûts anglais, nous prenons une belle route bien
goudronnée montant, descendant, serpentant de vallées en vallées.
Une suite de
collines, d’ondulations bordées par des montagnes plus élevées au dessus et
derrière lesquelles sont massés des nuages suspects. Un vent fort nous pousse
sur notre arrière.
Moutons, milliers de moutons, toujours des moutons et quelques
fois de grands troupeaux de biches, parquées.
Gare de KINGSTON FLYER.
Autrefois
une ligne de chemin de fer de quatorze kilomètres qui servait au ramassage de la
laine. Aujourd’hui converti en train touristique : wagon bar, transformé en pub
roulant avec l’amusement de rouler tiré par une machine à vapeur.
Un folklore
sans autre intérêt car la ligne suit le tracé de notre route, sauf celui
de revivre un peu à l’ancien temps au son d’une musique 1920.
Au Centre
d’information de TE ANAU on nous avait très aimablement donné un dépliant pour ce
train en nous disant de nous dépêcher et que nous aurions un départ de KINGSTON
à 13H30.
Arrivés à la gare : les wagons et la machine étaient là.
Elle brillait
de tous ses cuivres, astiquée et briquée mais arrêtée depuis le 30 AVRIL
jusqu’au 1er OCTOBRE, pas de circulation en hiver. Les rails se
prolongent jusqu’au wharf au bord du lac de WAKATIPU. L’endroit est parfait pour
y passer la nuit.
La montagne tombe jusqu’à l’eau, une promenade est indiquée
que nous commençons, un sentier encaillassé qui monte en serpentant à travers
une forêt puis se rétrécit et devient plus abrupte et glissant pour arriver, se
hissant à l’aide de racines et en empoignant de jeunes troncs, à quatre pattes,
sur un point de vue dominant le lac et le petit bourg.
Un oiseau trop curieux
vole de petites branches en petites branches, le dessous des ailes et la
queue blancs, un peu de jaune sur le corps. Un petit ruisseau descend la pente
en chantant.
De
retour à notre camping car, nous sommes interpellés par une femme d’un certain
âge, voulant nous faire peur, « vous n’êtes pas en sécurité ici ». Vous allez
avoir une amende de 500 dollars. Enfin, elle nous pousse à aller au
«camping » où elle doit avoir des intérêts familiaux.
Nous sommes partis
plus loin, en bordure de route, sur une aire de pique nique bordant le lac.
Le
lendemain nous nous apercevons qu’il y a une multitude d’aires possible d’arrêt
pour la nuit sans être taxés.

biches de WANAKA

MARDI 22
MAI 2007
8° au
réveil, cela devient tout à fait insupportable le matin sans l’appoint du
chauffage. Le jour étant à peine levé à 7 heures, nous commençons les
préparatifs du petit déjeuner à 7h45 puis nous roulons tranquillement longeant
le lac WAKAPITU, le plus profond de Nouvelle Zélande, quatre cents mètres.
La
montagne plonge dans les eaux, au loin des sommets plus élevés et plus aigus
avec un peu de neige tout à fait en hauteur.
QUEENSTOWN apparaît de l’autre
côté. Nous prenons une route de terre qui monte durant 13kms jusqu’à une station de ski dite « remarquables ski aera ».
D’après ce que nous
croyons lire, en hiver, il est fortement recommandé de prendre les navettes et
de laisser les voitures en bas.
Nous comprenons vite très bien pourquoi, en nous
engageant sur cette voie « scénic » mais « terrific ».
La montée est raide,
tournant sans cesse, souvent à angles aigus, à flanc de montagne, côté précipice
sans barrière, sans protection.
La conduite à gauche fait que en montant nous
sommes au bord du gouffre ; et fréquemment repoussés encore plus à gauche,
pour laisser passer d’énormes camions bennes, charriant
pierres, graviers ou sable, qui font la noria entre un chantier et la station de
départ des téléskis.
La route non bitumée est
ramollie par les pluies.
Je dérape dans les virages et, les roues motrices, par
moment, tournent dans le vide. Très contents d’être arrivés sain et sauf sur la
plate forme finale. 1943 mètres.
La station doit ouvrir dans 35 jours, la terre
et les rochers sont à nus, aucune trace de neige sauf sur le mont « double
cône » qui culmine à 2307 mètres.
Un bâtiment unique : administratif, restaurant
et commerce de cadeaux plus équipements pour le ski, complètement fermé.
Quelques hommes à l’intérieur peignent ou montent des meubles.
Une
belle montée à pied jusqu’au lac ALTO dont la surface est gelée. Pas un arbre,
pas un buisson, le rocher, quelques herbes courtes et plaques de glace.
L’ascension d’une heure
trente est belle, on respire à pleins poumons au dessus de 2000 mètres.
La
station doit ouvrir fin juin, pour le moment que du caillou nu pour les 3
remontées mécaniques et les 25 kilomètres de pistes au total. Des canons à neige
sont postés un peu partout qui suppléeront à l’insuffisance d’enneigement.
La
descente est plus agréable, notre voie est côté montagne, le croisement avec les
campions se fait sans terreur, tout en nous serrant au maximum contre la paroi
et stoppant pour laisser les monstres passer.
La ville
de QUEENSTOWN est à 30 km..
Moderne, soignée, belles vitrines
alléchantes. Mais, toujours et toujours «camping car» interdit pour la nuit à
l’intérieur du périmètre de la ville.
Finalement, nous nous installons en
bordure de trottoir, le long d’un espace vert, terrain de sport d’une école
primaire, sur un axe de sortie de la ville.
MERCREDI 27 MAI 2007
QUEENSTOWN
12° au
réveil. Il pleut un peu. Hier soir la rue était pleine de voitures et de vans
garés. Au réveil,vide autour de nous sauf devant nous une voiture à toiture surélevée dans laquelle un
couple dort encore.
Un
monsieur aux cheveux blancs tape sur la carrosserie pour nous appeler. J’ouvre
la vitre passager.
C’est un employé de la ville qui me fait très aimablement
comprendre qu’il est interdit de passer la nuit avec un camping car en dehors
des camps payants prévus à cet usage.

Ou bien il faut se mettre à 10 kilomètres
d’une ville ou bourgade, c’est la loi.
Pour la journée et la visite de la ville
il faut aller là bas, au parking public.
Dés neuf heurs nous filons à l’endroit
indiqué qui est déjà complet, archi-complet.
Nous tournons en rond, repassons au
même endroit faisant des cercles de plus en plus pour finalement trouver une
place loin du centre où nous devons aller.
Finalement, près du lac, au parc « P30 » nous trouvons une place qui se libère
devant nous.
Partons à pied rejoindre le départ des cabines qui nous montent au
haut de GANDOLA HILL.
Suspendue à un gros câble, nous sommes hissés, passant
au dessus d’un bois d’arbres géants et de rochers, prolongé par une série de
siéges « lift » un peu plus haut d’où partent les luges à roulettes sur
une piste en ciment dont le tracé, bien étudié, descend en virages et sauts.
Très couru cet amusement qui semble bien réjouissant, fait la joie de nombreux
amateurs de sensations de tous âges.
La vue sur QUEENSTOWN et le lac de WAKATIPU
est de toute beauté, cela vaut la montée. Vingt $ N.Z. par adulte, aller et
retour.
Retrouvant notre véhicule, nous déjeunons agréablement sur fond de lac, chauffés
par un bon soleil. Tout à coup Marie-Ange aperçoit un barbu, sur le trottoir, qui
nous met une amende.
« Why ?».
Mais vous êtes depuis 4 h de temps sur un parking P30. C’est à ce moment
que l’on découvre le pot aux roses.
Cela veut dire Parking pour 30 minutes.
« Sorry
we are french »….etc. Le bonhomme part, écoeuré sans nous mettre le papier
sous l’essuie glace. Nous sommes obligés de fuir ailleurs.
Pour la
nuit nous partons le long du lac à 11 kilomètres de la ville. Un parc aménagé
sommairement dans le bush sur les bords du lac.
Une cabine W.C. et surtout le
tronc avec une partie étanche pour les enveloppes à 7$ N.Z. par nuit et par adulte
soit peu diffèrent de 7 euros pour deux. On paye le site sans avoir le confort.
JEUDI 28
MAI 2007 12° au réveil 
Un œil à
l’extérieur en tirant un peu les rideaux, attiré par un bruit de voiture. Un
pick up tirant une remorque chargée d’un bateau à moteur, manœuvre pour mettre
l’engin à l’eau à côté de nous.
A neuf
heures nous sommes prêts pour une marche à travers bois le long d’une rivière où
autrefois des chercheurs d’or étaient actifs.
Le torrent descend tumultueusement
de la montagne dont nous partons à l’assaut.
Le matin, le temps est presque
toujours beau ou très correct pour marcher.
A quatorze heures le temps se gâte,
notre retour se fait sous la pluie.
Mais nous avons pu voir la cabane de Sam
SUMMERS, au pied du Mont CRICHTON, le chercheur d’or qui a vécu ici avec femme
et trois enfants.
Masure de pierres empilées et toit bas, poêle à bois, très
sommaire.
L’ensemble est bâti sur une plate forme, étroite, tombant à pic sur le
torrent qui fait à cet endroit une suite de deux chutes avec bassins en contre
bas.
Plus tard nous avons emprunté le tunnel
« historique ».
Curieux passage d’une quinzaine de mètres de long, étroit,
permettant à peine la largeur des épaules, le ciel apparaît dix mètres au
dessus.
En fait un bloc de pierres énorme comme s’il avait été coupé
verticalement en deux blocs qui s’étaient séparés de 80 centimètres entre eux.
Après
trois heures de marche, jetant un regard en arrière et levant les yeux, les
sommets et les pentes des montagnes qui nous entourent sont blancs et couverts
de neige, pas étonnant car nous terminons sous la pluie, équipés de légers
ponchos.

QUEENSTOWN à WANAKA : 117 km
VENDREDI 29
MAI 2007

Retour
obligé par l’unique, belle route très touristique qui conduit forcément à
Queenstown.
Une halte en route pour lavage et coupe de cheveux pour TONY.
Marie-Ange opère tandis que un petit oiseau de la taille d’un moineau
volette autour de nous à nous toucher, d’une curiosité étonnante et peu farouche
qui finit par se poser sur la pancarte indiquant « lac Pigeon » qui est à nos
pieds.
Prenons
la route pour aller à WANAKA en passant par la CARDONA VALLEY très
tournante s’élevant entre des monts dans un vallon étroit qui dessert trois
stations de ski.
Que
l’île du sud de la Nouvelle Zélande est bosselée, cabossée, plissée.
A WANAKA
lieu de résidences secondaires pour l’été, jolie promenade aménagée le long du
lac. Le bourg est peu vivant en cette saison.
Nous continuons et passons par GLENDHU BAY. Quelques maisons, grand cap de que nous évitons en continuant la
route unique en direction de WEST WANAKA.
Il faut pour cela tourner sur la
droite par WANAKA ROAD. L’ancien pont sur la rivière MOTUKITUKI a été coupé en
son milieu, un nouveau pont suspendu construit à côté au pied de l’ancien, entre
les arbres, un endroit ou des bateaux peuvent être mis à l’eau. Nous y avons
trouvé une bonne place pour la nuit.
Un peu loin de tout, à des kilomètres d’un
lieu habité.
Il est évident qu’il y a toujours l’angoisse du coin solitaire et
le risque de pouvoir se faire attaquer la nuit par un ou deux tordus. On nous a
mis en garde, il y a eu des cas.
Un couple Hollandais, ligoté,la femme violée.
Nous bouclons nos portes pour la nuit.
Que pourrait on faire, contre quelqu’un
armé, avec nos petites bombes de défense achetées en Afrique du Sud ? D’ailleurs
fonctionnent elles encore ?

WANAKA vers HAST
:
SAMEDI 30 MAI 2007 - 7° au réveil
Il a plu
durant la nuit. Sur les montagnes la neige est tombée bas. Dehors le vent est
glacial.
Notre stock de côtelettes, beefsteak et autres que nous avions mis pour
la nuit sur le toit dans une grande boîte plastique est
récupérée avant le
départ.
Cela évite de mettre en route le réfrigérateur qui met nos batteries
rapidement à plat.
Nous
reprenons la route, toujours entre des kilomètres de clôtures de grillages à
moutons. Un grand troupeau de biches, dans une prairie, qui nous observent,
sur
leur garde.
WANAKA au bord du lac du même nom est une bourgade, bien calme en
hiver, dont la population est multipliée par dix en été.
La partie au soleil
levant sur les berges est couverte de belles résidences secondaires entourées de
jardins vastes et superbement plantés.
Une impression de lieu, de vacances,
cossu.
Un petit port pour bateaux à moteur et quelques voiliers.
Une sorte
d’immense parc bien entretenu.
A la sortie de la ville, un parc d’attraction que
nous regardons mais sans nous y arrêter, sans apprécier l’intérêt d’un décor de
façades, de maisons biscornues, penchées, bousculées.
La route
continue, très belle, longeant le lac HAWEA et sautant plus loin, vraiment
superbe. Les eaux sont houleuses et déferlantes, poussées par un fort vent.
Arrêt
vers 13 heures dans un camp DOC superbement aménagé, bien placé sur le lac,
protégé du vent violent par
de grands arbres.
Pour un camping en pleine nature
et non gardé, il est le plus beau que nous ayons rencontré : toilettes propres
avec rouleau de papier, possibilités de se ravitailler en eau. (6$ N.Z.) par
adulte et par jour. Toujours l’enveloppe, remplie à votre nom, à glisser dans un
tronc.
La route
est de plus en plus belle grimpant par le col de HAST à 549 mètres, descendant
vers les portes de HAST.
Où elle enjambe cette rivière très
tumultueuse, qui bondit de roches en roches par sauts successif, s’apaise peu à peu
et se jette à la mer à HAAST VILLAGE.
Nous stoppons sur le parking
gratuit de SHIPCREEK.
Bel endroit pour dormir, abrité du vent contre la plage
avec 3 promenades dont une très belle juste après être passé sous le pont.
Un
parcours piéton magnifiquement aménagé passant au milieu d’une forêt d’essences
splendides avec une grande population de fougères arborescentes, longeant la
rivière.
Au départ, un parcours sur un plancher en bois sinue et revient après
une large boucle, en passant près du « DINOSAURETREE » soixante mètres de
haut qui est un des arbre le plus vieux de Nouvelle Zélande.
Les autres troncs
envahis par une végétation qui l’absorbe, couvrant sont tronc de haut en bas.
Enorme humidité dans l’air. En effet hier, plusieurs kilomètres avant d’arriver
ici, nous avions été surpris de voir les clôtures des propriétés, faites de
grillage à moutons, totalement recouvertes de lichens.


vers
FRANZ GLACIER
Pacifique
: SOMMAIRE 